jeudi 26 août 2010

Depuis la capitale

Depuis qu'on est sorti du pays profond, c'est plus facile de trouver des cyber! Petits messages spécial : désolé pour les fautes d'orthographe, on écrit très vite sans se relire pour avoir le temps de publier l'article et des fois on pourrait provoquer un malaise à Mamie avec toutes nos fautes! Nous voilà à la belle vraie capitale : Porto-Novo. On est au Centre Songhaï (pour plus de détails sur cette belle initiative, se reporter à leur site internet). Comme il y avait une heure d'attente avant la visite guidée, on est venu au cyber. Il y a deux salles et deux prix : cyber ventilé ou climatisé.

Le 25 août 2010 (suite et fin) :

Après le cyber, nous sommes retournées à l'hôtel pour se laver. On a pu remplir un seau car l'eau était revenue. Puis on a pris le zem jusqu'au MTN(opérateur mobile) Store national pour se renseigner sur le concert d'Akon samedi. Alizée me fatigue pour y aller mais je pèse le pour et le contre. Il y a 3 prix : 5000fcfa, 10 000 fcfa et la place VIP 25 000fcfa. Comme la place VIP est un peu hors budget, ma condition pour y aller est de prendre les places à 10 000fcfa et d'être accompagnées. Le concert commence à 16h30. On verra avec Louis, Donald et Eustache si ils veulent/peuvent venir. Ensuite Clémence (notre très belle cousine, la fille d'Epiphane) est venu nous rejoindre et nous a accompagné pour acheter du tissus au marché Missebo. Il n'y avait pas un choix énorme, étant donné que les vendeurs libanais ou indiens font essentiellement de la vente en gros. Pour la coupe, c'est plus restreint. Elle a négocié à mort, comme elle s'y connait bien en qualité de tissus, et a supporté nos 'trop de vert', 'pas assez de motifs', 'moche', vraiment trop coloré'... Après un repas de poisson sur le bord du marché, elle nous a emmené chez sa couturière pour prendre commande. Là aussi elle a tout géré au détail près. Je pense qu'on aura pas de surprises pour les coupes. On a quand même été prudente, on a passé une commande et si c'est bon, on lui redonnera un peu de travail. Clémence a bien négocié les tarifs. Pour moins de 30 euros on aura 2 robes, un pantalon et un bustier. On a visité la chambre que loue notre cousine : c'est en mauvaise état mais assez couquet.

En fin de journée, on a marché dans le quartier, trouvé une nouvelle buvette avec cour intérieure et mangé des aloccos et ignames frites tranquilles. Le soir, on a regardé notre inconditionnel épisode de "Femmes de lois", une vieille série française pas franchement 'de qualité' mais c'est la mieux qu'on trouve à la télé!

Le 26 août 2010 :

Aujourd'hui on est partie en taxi-brousse pour Porto-Novo. On était que 6 dans la voiture : le paradis! C'était un peu comme avoir son chauffeur privé. On a rejoint l'hôtel en zem. Gros établissement en bordure de ville entièrement recouvert de carrelage (allez savoir pourquoi...) C'est un peu chic, et comme c'était plus cher que ce que l'on croyait, le patron nous a fait un prix, comme on est jeune. Il y a une piscine mais il ne fait pas très beau. Hors mis le parfum d'intérieur qui fait un peu mal au crâne, c'est plutôt bien. Propre du moins.

A midi, produits frais du centre au repas : crudité, oeufs frais, pintade, poisson, petits pois, pommes de terre, fruits... et jus d'ananas frais. Parfait.

Retour sur Cotonou prévu demain. Sur ce, au revoir et à bientôt! Bisous,
Les filles

mercredi 25 août 2010

Abomey/Cotonou et la suite

Le 23 août 2010:

Ce matin, Lilly ne s'est pas motivée pour accompagner Laurent et Laura au Musée d'histoire d'Abomey. On a petit-déjeuner que toutes les deux (ça faisait longtemps), chez Pierre et Marguerite, du pain perdu et des crêpes. Puis direction le Palais pour les rejoindre. Le jour officiel du marché n'est que demain, mais on décide d'y faire quand même un petit tour.. Alizée a trouvé quelques belles graines roses pour faire des colliers à un prix défiant toute concurrence! On a eu de la chance pour le midi, il y avait de l'igname pilée dans notre petit maquis : trop bon!
En début d'après-midi, on décide de passer à l'auberge de La lutta pour trouver le gérant-guide dont on avait eu le contact par des étudiants médecine. Il se fait appeller "Dah" -titre vaudou- et est très bavard. Le temps qu'il nous raconte deux trois anecdotes sur le Fa, les fétiches, le royaume du Dahomey ou encore le passage du Bénin au marxisme, le temps avait déjà bien passé...! On a fait avec lui une visite en zem (Laurent conduisait sa moto, et "remorquait" Laura ; Lilly et moi avions notre chauffeur Basile, et Dah sa propre moto). 12 étapes dans la ville pour explorer les endroits clé de l'ancien Royaume du Dahomey. C'était très enrichissant, et ludique. Il nous raconte "en toute vérité" des faits totalement mythologiques avec force et détails:
-l'accouplement d'une reine avec une panthère
-l'histoire du poisson coupé qui ressort de la casserole "entier et cru"
-les sorts jetés sur les gens par les chefs fétichistes
Bref, après bons nombres de Palais, temple vaudou en passant par le marché fétichiste (têtes de chiens, scorpions morts, serpents vivants, patte de singe, et j'en passe...), on était cre-vés.

Le 24 août 2010 :

Petit-déj matinal chez Pierre et Marguerite. Puis zem direction le village souterrain d' Agogointo-Zoungoudo. Il a été découvert par les Danois lors de la construction d'une route, un bulldozer est tombé dans un immense trou. Le site date du 18è siècle et est composé essentiellement de trous de guerre que le Roi utilisait pour berner l'ennemi. Grâce à ces caves, les soldats arrivaient à disparaître brusquement pour réapparaître à un endroit opposé. Certains ennemis avaient fini par croire aux fantômes. Nous sommes descendus dans un des trous : plusieurs chambres, des plus chaudes et des plus froides, certaines fonctionnant comme des nappes fréatiques qui reccueillent encore aujourd'hui une eau limpide. Bref, je pourrais en parler pendant des heures mais le temps nous manque.
De plus, dans le groupe de visite, il y avait une famille de Ouidah avec leurs enfants dont un était handicapé mental. Il a apporté son lot de bonheur à la visite et a été très courageux pour descendre dans les trous (aidé par Laurent).

On a quitté nos deux amis avec regret sur le seuil de chez Monique. Pour eux, direction Parakou en stop (on a eu des nouvelles, ils sont bien arrivés) et taxi-brousse pour nous direction Cotonou. A 8 dans une voiture -4 devant 4 derrière- j'ai cru perdre ma jambe pendant le voyage. Après 3 heures de route, nous avons retrouvé Cotonou et le Concordia... Petit passage au Kedjennou pour manger sous une paillote un repas fort pimenté.

Voilà pour le moment. On part pour Porto-Novo demain normalement, en taxi-brousse pour une nuit. On essaie de voir Firmin aujourd'hui et de passer commande chez le couturier. Pour les photos, ça arrivera au retour, on a pas le goût de se chopper un virus pour ça! Gros bisous à tous, et merci beaucoup pour vos commentaires qui nous font très plaisir!



PS : La carte postale pour la vieille cousine impatiente (qui se reconnaîtra) va arriver. Alizée

dimanche 22 août 2010

Retour des nouvelles from Abomey

Bonjour à tous! On a eu vraiment du mal à trouver des cyber ces derniers temps, et du coup les nouvelles se sont faites rares.. Nous revoilà donc depuis Abomey, une sacré histoire pour arriver là. On va écourter un peu notre mode de présentation habituel pour pouvoir tout caser pendant l'heure de connexion.

Le village :

Aux dernières nouvelles, on vous avait dit qu'on partait à 9 heures du matin au village avec Epiphane... Un 9h qui s'est transformé en 18h! On s'est prit la flotte en zem avec tout nos bagages pour être là-bas à l'heure pour au final rester une journée trempée chez lui à attendre. Il nous a quand même emmener manger une bonne igname pilée dans l'après-midi. A 15h, on était sur le départ, quand le un monsieur du ministère de l'éducation l'appelle pour lui dire que son sujet pour le BTS Tourisme a été sélectionné et qu'il doit rendre le corrigé avant le lendemain 8h. Il a planché en vitesse pendant 2h pour le rendre le jour même. On a finit par partir en taxi-brousse à 18h, à 11 dans la voiture, sans compter les sacs, les machettes et autres régimes de bananes à l'intérieur. On est arrivé en pleine brousse dans la nuit totale. Voyage en zem pour rejoindre le village : route en terre pleine d'eau très étroite, pas éclairée, entourée de très hautes herbes, et ça grouillait de bêtes... J'étais avec Lilly sur la moto, elle a eut la peur de sa vie. Elle m'a avoué après m'avoir détésté de l'emmener jusqu'ici. Mais bon, on est bien arrivée quand même. Comme le séjour au village a été plutôt le bagne (je passe les détails pour ne pas ressasser mais en gros, Alizée ne veut plus jamais y remettre les pieds de sa vie), on va parler que des bons souvenirs...

-notre cousin Hamidou, 14 ans, vraiment sympa, qui nous a emmener faire de la bicyclette sans freins dans le village! Le vélo en lui même est une trouvaille archéologique!
-notre oncle Jean-Jacques et sa femme Janine, toujours super , qui nous invitent à manger du mouton et qui nous ont aidé à fuir le village
-les danses traditionnelles dans une folle ambiance
-le tonton Léopold franchement drôle
-le tonton Epiphane, qui se transforme en chauffeur de salle après quelques coup de Sodabi
-les retrouvailles avec Noélie, qui nous a offert un pagne
-et ma coiffeuse préférée qui a encore fait du super boulot!

Après le temps réglementaire, on fuit direction Grand-Popo avec l'aide de Jean-Pierre.

Grand-Popo :

Semaine génialissime au Lion Bar. Dès la réservation au téléphone, Gildas se souvennait de moi. Louis et Donald ont assuré. Ils nous ont fait la cuisine, emmené voir les pêcheurs, braisé du poisson. Comme ils sont guide (avec Matthias leur grand frère, toujours aussi accueillant), on a eut droit aux visites gratuites. Pour faire rapide, voici encore une fois quelques souvenirs sympathiques :

-7 heures de pirogue avec un groupe de français, Louis et Donald. Tam-tam, pluie, pirogue en pleine nuit... génial. On a vu l'endroit où le Mono se jette dans la mer.
-rencontre avec Natasha et Amélie, sur la fin de leur voyage
-Gildas, notre rasta préféré!
-rencontre avec Eustache, le (très petit de taille) cousin des deux frères.
-soirées au Lion Bar avec Gugus, Maroua, Rose et Julien, venu nous faire un coucou depuis Chaponost via Ouaga
-l'océan -juste magnifique-
-la rencontre avec Laura et Laurent, 2 étudiants infirmiers de Montpellier, ayant finit leur stage de 1 mois et prennant quelques vacances

Après une semaine là-bas, on décide de profiter du départ des infirmiers pour Abomey pour les accompagner.

Le stop :
Départ en stop hier pour Abomey avec nos 2 amis. Folklo mais vraiment génial! Gildas nous a déposé à Comé dans sa très vert/jaune/rouge voiture pas très discrète. On a rencontré un riche indien qui (trafique) vend du bois entre le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Togo. Un ingénieur béninois des eaux et fôret. Un jeune allemand qui a finit par se rattacher au groupe pour aller sur Bohicon. Bref, départ 10h, arrivée 17h. Tout ça à la force des pouces! Une aventure bien sympa sachant que le concept est très difficile à comprendre pour les gens d'ici.

Abomey :
Nous sommes logés dans une super teckeraie, nos voisins sont 3 croco, 1 antilope et 1 singe vraiment dégourdi. On continue le voyage avec les Montpellierains quelques jours avant de se séparer. C'est vraiment génial de voyager et de faire de telles rencontres. On en hallucine encore.

Il ne me reste plus de temps. On vous embrasse tous très fort, plus que 2 semaines avant le retour. On est quand même contente. Lilly s'éclate mais c'est quand même long pour elle. Tout va très bien sous le soleil de notre beau pays. Prochaine étape indéterminée.

Bisous à tous et merci pour vos petits messages!

jeudi 12 août 2010

Cluedo à la béninoise

Le 11 août 2010 (suite et fin) :

Nous sommes donc hier allées chez Epiphane pour qu'il essaye d'en savoir plus. On lui a tout expliqué, il a passé un coup de fil en criant que c'était grave, et qu'est-ce qu'il allait dire aux parents des petites et que tout le personnel devait revenir pour s'occuper de cette affaire... On a un peu flippé d'avoir déclenché la colère du patron...
Ensuite, après-midi sur l'esplanade bien sympathique. On est allé avec lui au bar où travaille Shanti, "Chez Adé", pas loin de "Chez un peu de tout". Quand nous sommes rentrées à l'hôtel, Espérance est venue nous voir avec... la sacoche, et tout ce qu'il y avait dedans! J'ai donné quelques sous pour remercier. Au final, on ne saura jamais ce qui c'est passé, mais on a récupéré nos affaires.
Sachant que le matin même, Alizée avait aussi oublié son portable dans la voiture du papa Tichani, qu'il a dû faire demi-tour et que je lui ai aussi donné une petite somme de remerciement, j'ai décidé que pour le bien de notre budget et de nos affaires, elle n'aurait plus à s'occuper que de sa propre personne et de ses poches vides.

Hier soir, Alizée ayant retrouvé l'appétit, on a finit chez notre marchand d'omelette préféré à manger sur le bord de la route, un Fanta citron à la main, en discutant avec un jeune homme qui voulais qu'on lui laisse notre numéro pour qu'il rapelle quand il aurait du temps pour se marier avec nous!

Le 12 août 2010 :

On était censé être prête à 7 heures 30 pour partir en zem chez Epiphane pour ensuite aller au village en taxi-brousse. Mais à 7 h 30, Epiphane a appellé pour dire qu'il fallait se rendormir et qu'on partait qu'à midi... Donc pour le départ, rien n'est sûr encore! On s'est fait embarqué dans une réunion pour le développement de la commune d'Athiémé (où se trouve le village), je sens que ça va être sympa. Mais si on ne disait pas oui pour la réunion, je sens que le départ au village pouvait être retardé jusqu'à une date inconnue.
Tout ce passe bien, je pars à la recherche de croissant, de papier toilette et d'une bouteille de Possotomé pour le voyage.

Bises à tous,
Bon courage à Lis et Anatole pour le jardin de Mamie.
Bon anniversaire à Gaspard from Cotonou.

mercredi 11 août 2010

From a cyber, Cotonou

Nous revoilà à Cotonou... sans grande joie. Surtout que vous allez le découvrir, nous avons quelques petits incidents de parcours.

Le 7 août 2010 :

En préparant les bagages pour partir à la route des pêches, on se rend compte que l'on a plus la pochette avec appareil photo/carte sim Orange/un peu d'argent. Alizée se souvient l'avoir oubliée au bar... On descend demander à l'homme de ménage, qui nous dit l'avoir vue et rangée, mais quand il va à la reception pour la trouver, elle n'y est plus. S'en suit l'arrivée d'Espérance qui nous dit essayer de la retrouver. Bref, on finit par partir un peu sceptiques pour la route des pêches.

Le chauffeur vient nous chercher dans son 4x4 à l'église sacré coeur, après 1 heure de route nous arrivons dans une superbe maison Tichani à 300m de la plage. La chambre est très belle, bien décorée, le personnel super sympa (c'est une maison d'hôtes, donc toute la famille est là). On mange un poisson braisé sur la terrasse du haut avec vue sur l'Océan. On a surtout fait une après-midi farniente à lire, etc.

Le 8 août 2010 :

Petit-déj sur la terrasse. Vers 11 heures, on part chercher l'hôtel-restaurant "chez Rada" pour se baigner. Après un peu d'aide et quelques kilomètres de marche dans le sable à longer l'Océan, on arrive devant un beau resto paillotte et une grande piscine. On a déjeuné là-bas, et passer l'après-midi au bord ou dans la piscine. Pour finir, le soir poisson braisé encore (Lilly est accro).

Le 9 août 2010 :

Le papa de la maison nous emmene à Ouidah. sur la route, on croise :

-le "ministère chrétien de la foi agissante"
-une agence immobilière au doux nom de "Dieu est bon"
-un centre médical pour "diagnostic chinois complet"
-etc

Arrivées à bon port, on se pointe à l'auberge où nous avions prévues de passer la nuit. Plus lugubre, on ne fait pas. Il fait tellement sombre à la reception qu'on peine à voir le monsieur qui s'en occupe. Je demande à visiter les chambres. On reste dans une atmosphère "qui a éteind la lumière" pas très engageante. Je demande à visiter une autre chambre, -visiblement il n'y a personne- et elles sont toutes pareilles! Pas franchement emballées, on quitte les lieux pour rejoindre le resto d'à côté. Il propose des chambres! Y'a pas photo, on préfère s'installer là, et c'est à 6000 FCFA. La patronne est très sympa, sa fille métisse s'appelle Océane, 3 ans.On a attendu 2 heures pour manger mais c'était bon.
On prend le zem pour aller à la prote du non-retour. La visite a été gâché, entre les guides, les marchands et les gars un peu lourd voire sacrément. Mais bon, Alizée était quand même contente d'avoir vu le lieu. Dégoûtée on rentre et decidons de rentrer le lendemain à Tichani.

Le 10 août 2010 :

La veille, très bon repas. Et très bon petit-déjeuner "à la française". On part pour le musée de l'esclavage de Ouidah à pied. Un vrai bonheur de se promener tranquille dans la ville très calme, les gens sont très gentils, nous aident à trouver notre chemin. Visite très interessante et guide sympa.
Premier resto fermé. On finit dans un petit maquis (y'a pas foule de lieux pour manger à Ouidah) où Alizée découvre le poisson sauce graine. En revenant, digestion place Chacha et grand soleil. Nous decidons de rester. Nous prenons le zem direction l'auberge de la Diaspora. Alizée se baigne dans la grande piscine olympique avec vue sur l'océan et la Porte. On goûte à-bas de bonnes crêpes et une assiette d'aloko, servies par un staff très cool mais en surnombre (certains s'ennuient tellement qu'ils font la sieste sur les transats!), pas très stimulant comme vie professionnelle!
Repas du soir délicieux comme d'habitude chez Charlotte (la patronne de Côté pêche) :

Bar braisé / frite maison pour Lilly,
Poulet yassa / semoule pour moi (je voulais des frites, mais la serveuse m'a regardé avec de grands yeux et m'a dit "Yassa là, c'est pas avec frites qu'on mange! C'est riz ou semoule là!")
Bonne nuit, mais un coq légèrement déréglé nous a réveillé avec insistance à 4 heures du mat'. Au bout d'une demi-heure de cocorico éffreinés, il a dû se rendre compte que ce n'était pas l'heure et s'est rendormi!

Le 11 août 2010 :
Le monsieur de Tichani est venu nous chercher à 11 heures 30. Le voyage s'est bien passé, malgré les trous sur la route. En arrivant à Cotonou, gros bouchon. En doublant sur la gauche et sur la droite, nous avons découvert la cause : UN CONVOI VACHE QUI RIT à 30km/h (ce n'est pas une métaphore), composé de :

-une voiture de police
-une semi remorque ouvert rempli de jeunes filles habillées de T-shirt de la marque et dansant joyeusement avec boîtes de fromage à la main
-un groupe d'une 40aine de monsieurs à moto en habits Vache qui rit
-un autre semi-remorque promotionnel recouvert de pub
-et pour finir une voiture Vache-qui-rit!

Arrivées à l'hôtel, bien accueillies avec le sourire, on s'installe et demande des nouvelles de la sacoche. Quand Lilly demande s'ils l'ont retrouvé, on à le droit à un "Non" assez sec sans explications de la part d'Espérance qui s'en va directement après. Je vais redemander et j'ai le droit au même traitement. Espérance part dans le bureau avec le réceptionniste en refermant la porte... Il y a anguille sous roche. Nous n'arrivons pas à contacter Epiphane pour régler cette histoire et personne n'est décidé à nous en dire plus...
J'essaie de contacter Firmin, qui pour changer, n'est pas à Cotonou. Je ne sais pas si on le verra avant de partir à ce rythme là.

Bachirou : vu. On le contactera au besoin
Séraphine (maman de Nadia) : vue. Paquet délivré.

On va essayer de voir Epiphane aujourd'hui mais son portable est éteind. Pour qu'on nous explique au moins cette affaire. A cause de cette affaire, il n'y a pas une ambiance transcendante... Pour ma carte SIM, est-ce possible de contacter Orange pour en avoir une autre. Si elle a été bloquée, c'est que quelqu'un a donc essayée de l'utiliser. Il faut donc le code PUK.

Donnez-nous des nouvelles par SMS, apparement pour les appels, ça ne marche pas. On essaiera d'appeller de chez Gaspard si c'est possible.
Bisous bisous à tous.

DEMAIN DEPART AU VILLAGE AVEC EPIPHANE.

vendredi 6 août 2010

Nouvelles fraîches!

Le 5 Août 2010:

Nous avons appellé Firmin qui nous a dit "j'arrive tout de suite", deux jours après nous l'attendons encore. Du coup, ça a un peu cassé notre journée. On osait pas partir au cas où il arrive. Au bout de deux heures, on a finit par aller boire un coup dans un maquis bien sympa sous une paillotte et manger chez une bonne femme sur le bord de la route.

" J'ai pris du poulet en sauce avec du riz, elle était installée sur le bord de la route avec toute ses casseroles. Quelques gens étaient assis sur les bancs qu'elle avait disposé pour manger sur place. Ils étaient gentils , ils nous ont parlé. Océane a pris du mouton avec de la pâte de maïs mais elle s'est un peu faite rouler parce que ici les gens mangent la peau du mouton, la vrai peau cuite qui se recroqueville et qui durcie et la dame lui à mis deux bouts de peau avec trois os sur ses trois bouts de viande. Nous avons quand même trouvé ça très bon, bien que ce soit très pimenté et nous y retournerons sûrement."

Pour le reste, nous n'avons rien fait de la journée à part attendre.

Le 6 Août 2010 :

Océane était bien malade hier mais je me suis bien occupée d'elle en étant aux petits soins ( ranger la chambre, apporter des trucs, faire de l'eau potable, lui mettre de l'anti-moustique..). Ce matin, elle a pris du Nurofen et ça va un peu mieux. Nous sommes parties à la fondation d'art contemporain Zinsou pour voir l'exposition "Ré-création". Le guide était extra, la visite était très détaillée. Le musée met en valeur les grands artistes contemporains africains ou d'origine. Des oeuvres très interréssantes. Ensuite un tour au très beau café de la galerie, j'ai pris un jus d'ananas frais mixé sur le moment et Océ a pris un thé miel-citron pour sa gorge. On s'est bien reposées dans les gros fauteuils, au calme. Bref passage chez Epiphane, pour voir un film de Bollywood puis direction chez Jean-JACQUES( cette fois ci c'est le bon nom!) pour une après-midi crêpes.

" Quand nous sommes arrivées avec Epiphane et Fausta, il y avait déja du monde. Deux jeunes de l'âge d'Océ qui habitent à Clermont pour faire du sport, deux jumeaux de onze ans, les enfants de la copine de J-J. Il y avait un buffet de fou! Des crêpes à gogo, joliment pliées en 4, des canapés de fromages, des canapés de jambon, du camembert, du nutella et de la confiture et des aloccos. Il y avait un bonne ambiance animée part Epiphane essentiellement."

En fin d'aprem, visite du chantier de la maison d'Epiphane. La nuit commençait à tomber, comme il n'arrivait pas nous avons voulu rentrer. Fausta qui voulait absolument rentrer à l'hôtel avec nous, nous a fait un caprice qui a duré 20 min, elle ne voulait pas monter sur le zem, négociait en fon pour passer chez elle plus venir à l'hôtel. Bref, nous l'avons laissé à une tantie, nous sommes parties sur un zem cassé mais nous ne nous en somme rendues compte que à Dantokpa en plein embouteillage. Au bout d'une heure au lieu de 30min, nous sommes rentrées saines et sauves mais crévées à l'hôtel. Après une omelette spaghetti, nous n'avons pas fait long feu.

Le 7 Août 2010 :

Aujourd'hui, nous établissons le programme pour quitter Cotonou dans le week-end et essayer de voir Firmin si on arrive à le contacter mais rien de moins sur.

Au revoir et à bientôt! Gros bisous à tous.

mercredi 4 août 2010

Des nouvelles from Cotonou

Bonjour!
Tout d'abord, c'est le parcours du combattant pour arriver sur cette page, la connexion est super lente. La prochaine fois, on essayera de trouver un cyber plus performant. Tout va bien ici, même si on a hâte de quitter Cotonou (trop chaud, trop de bruit, trop de pollution...)!

Le 31 juillet 2010 :

Bon voyage, quoique pas du tout ponctuel. Nous devions arriver à Cotonou à 22h30, et à cette heure-ci, nous étions toujours à Abidjan. Une fois au dessus de Cotonou, à cause du retard, la piste d'atterissage était déjà occupée et nous avons fait des tours en l'air avec l'avion en attendant qu'elle se libère! On a attendu les bagages pendant 1 heure. Réceptionnées par 2 chauffeurs dans une "voiture" toute pourrie, on a vu Epiphane, qui nous a accompagnées à l'hôtel Concordia. Couchées à 2 heures. C'est pas le grand chic mais on s'y fait.

Le 1er août 2010 :

Petit déjeuner omelette à l'hôtel bien sympa. Je retrouve tout le personnel, qui n'a pas changé. Alizée découvre la douche au seau et ne s'en plaind pas. Grand défilé de l'indépendance à Porto-Novo à la télé : super beau. Un gars de l'hôtel nous a changé 10€ pour nous dépanner et nous avons pris le zem pour aller chez Epiphane. Alizée n'a pas apprécié du tout, elle a un peu eut la peur de sa vie! (on était 2 sur un seul zem). On a vu Fausta et Romuald (le jumeau de Yann, 4ans), on est allé manger dans un maquis manger de l'igname pilée et du mouton.
Puis Martin nous a emmené au Stade de l'Amitié, on y a vu :

-un match de foot super sympa avec une ambiance de fou
-des arroseurs de terrain qui se douchaient avec les tuyaux
-des militaires togolais
-des chinois qui jouaient au basket
-un cours de Taekwondo à la piscine...

et nous en passons, c'était vraiment une bonne après-midi. Bon pour finir la journée, on a eut un trou noir de 2 heures où une dame est venue parler non-stop chez Epiphane de ses problèmes en endormant tout l'auditoire. On a finit pas rentrer super tard et manger qu'à minuit.

Le 2 août 2010 :

Tout est fermé : après un jour de fête, les gens se reposent. Donc toujours pas d'argent. On utilise le système D et on se fait prêter un peu d'argent par le receptionniste après un tour de la ville à aller de banque en banque... On part chercher un maquis qu'on ne trouve pas et on finit par manger un poulet braisé un peu cher... On rentre à l'hôtel et la température de la chambre nous plonge dans un profond sommeil... Jusque là, la journée n'est pas transcendante!

Dans la rue, on rencontre ARMEL (le copain de Gugus) que j'avais déjà rencontré y'a 2 ans (c'est lui qui nous avait emmené acheter les T-shirt de foot). Repas du soir omelette/spaghetti fort bon.

Le 3 août 2010 :

Lilly a bien dormi 11 heures. Nous avons pu faire du change, acheter une carte SIM etc... Epiphane nous dit de le rejoindre dès qu'il appelle, dans 30 minutes, pour aller manger. 1h30 plus tard il n'a toujours pas rappelé. On finit quand même par avoir des nouvelles, on rencontre Jean-Pierre, qui est très sympa) avec qui on va manger au maquis Maman Aimée. On passe une bonne après-midi (rencontre d'Alfred, des chèvres qui mangent les fils électriques chez Epiphane, Fausta qui pleure car elle veut une chambre avec nous à l'hôtel...), Alizée teste le zem en solo et est plus détendue.
Le soir, on revoit Armel, qui nous emmene au maquis à côté de l'hôtel devenu un Nightclub! Notez qu'il est 19h30! On boit un coup et on rentre dormir à l'hôtel car j'ai un mal de gorge pas possible et des petites courbatures..

Le 4 août 2010 :

Après un Nurofen, la douleur s'est attenuée, on verra bien.



ON REDONNERA DES NOUVELLES DES QUE POSSIBLE. Aujourd'hui, nous appellons Firmin. Demain "journée crêpes" chez Jean-Pierre (ou Jean-Paul, on se souvient plus trop!).
A BIENTOT, n'hésitez pas à envoyez un mail. Matthias a notre numéro au Bénin au cas où. Ne pas oublier de taper 00229 avant le numéro.
BISOUS BISOUS BISOUS, on le redit TOUT VA BIEN!