Nous revoilà à Cotonou... sans grande joie. Surtout que vous allez le découvrir, nous avons quelques petits incidents de parcours.
Le 7 août 2010 :
En préparant les bagages pour partir à la route des pêches, on se rend compte que l'on a plus la pochette avec appareil photo/carte sim Orange/un peu d'argent. Alizée se souvient l'avoir oubliée au bar... On descend demander à l'homme de ménage, qui nous dit l'avoir vue et rangée, mais quand il va à la reception pour la trouver, elle n'y est plus. S'en suit l'arrivée d'Espérance qui nous dit essayer de la retrouver. Bref, on finit par partir un peu sceptiques pour la route des pêches.
Le chauffeur vient nous chercher dans son 4x4 à l'église sacré coeur, après 1 heure de route nous arrivons dans une superbe maison Tichani à 300m de la plage. La chambre est très belle, bien décorée, le personnel super sympa (c'est une maison d'hôtes, donc toute la famille est là). On mange un poisson braisé sur la terrasse du haut avec vue sur l'Océan. On a surtout fait une après-midi farniente à lire, etc.
Le 8 août 2010 :
Petit-déj sur la terrasse. Vers 11 heures, on part chercher l'hôtel-restaurant "chez Rada" pour se baigner. Après un peu d'aide et quelques kilomètres de marche dans le sable à longer l'Océan, on arrive devant un beau resto paillotte et une grande piscine. On a déjeuné là-bas, et passer l'après-midi au bord ou dans la piscine. Pour finir, le soir poisson braisé encore (Lilly est accro).
Le 9 août 2010 :
Le papa de la maison nous emmene à Ouidah. sur la route, on croise :
-le "ministère chrétien de la foi agissante"
-une agence immobilière au doux nom de "Dieu est bon"
-un centre médical pour "diagnostic chinois complet"
-etc
Arrivées à bon port, on se pointe à l'auberge où nous avions prévues de passer la nuit. Plus lugubre, on ne fait pas. Il fait tellement sombre à la reception qu'on peine à voir le monsieur qui s'en occupe. Je demande à visiter les chambres. On reste dans une atmosphère "qui a éteind la lumière" pas très engageante. Je demande à visiter une autre chambre, -visiblement il n'y a personne- et elles sont toutes pareilles! Pas franchement emballées, on quitte les lieux pour rejoindre le resto d'à côté. Il propose des chambres! Y'a pas photo, on préfère s'installer là, et c'est à 6000 FCFA. La patronne est très sympa, sa fille métisse s'appelle Océane, 3 ans.On a attendu 2 heures pour manger mais c'était bon.
On prend le zem pour aller à la prote du non-retour. La visite a été gâché, entre les guides, les marchands et les gars un peu lourd voire sacrément. Mais bon, Alizée était quand même contente d'avoir vu le lieu. Dégoûtée on rentre et decidons de rentrer le lendemain à Tichani.
Le 10 août 2010 :
La veille, très bon repas. Et très bon petit-déjeuner "à la française". On part pour le musée de l'esclavage de Ouidah à pied. Un vrai bonheur de se promener tranquille dans la ville très calme, les gens sont très gentils, nous aident à trouver notre chemin. Visite très interessante et guide sympa.
Premier resto fermé. On finit dans un petit maquis (y'a pas foule de lieux pour manger à Ouidah) où Alizée découvre le poisson sauce graine. En revenant, digestion place Chacha et grand soleil. Nous decidons de rester. Nous prenons le zem direction l'auberge de la Diaspora. Alizée se baigne dans la grande piscine olympique avec vue sur l'océan et la Porte. On goûte à-bas de bonnes crêpes et une assiette d'aloko, servies par un staff très cool mais en surnombre (certains s'ennuient tellement qu'ils font la sieste sur les transats!), pas très stimulant comme vie professionnelle!
Repas du soir délicieux comme d'habitude chez Charlotte (la patronne de Côté pêche) :
Bar braisé / frite maison pour Lilly,
Poulet yassa / semoule pour moi (je voulais des frites, mais la serveuse m'a regardé avec de grands yeux et m'a dit "Yassa là, c'est pas avec frites qu'on mange! C'est riz ou semoule là!")
Bonne nuit, mais un coq légèrement déréglé nous a réveillé avec insistance à 4 heures du mat'. Au bout d'une demi-heure de cocorico éffreinés, il a dû se rendre compte que ce n'était pas l'heure et s'est rendormi!
Le 11 août 2010 :
Le monsieur de Tichani est venu nous chercher à 11 heures 30. Le voyage s'est bien passé, malgré les trous sur la route. En arrivant à Cotonou, gros bouchon. En doublant sur la gauche et sur la droite, nous avons découvert la cause : UN CONVOI VACHE QUI RIT à 30km/h (ce n'est pas une métaphore), composé de :
-une voiture de police
-une semi remorque ouvert rempli de jeunes filles habillées de T-shirt de la marque et dansant joyeusement avec boîtes de fromage à la main
-un groupe d'une 40aine de monsieurs à moto en habits Vache qui rit
-un autre semi-remorque promotionnel recouvert de pub
-et pour finir une voiture Vache-qui-rit!
Arrivées à l'hôtel, bien accueillies avec le sourire, on s'installe et demande des nouvelles de la sacoche. Quand Lilly demande s'ils l'ont retrouvé, on à le droit à un "Non" assez sec sans explications de la part d'Espérance qui s'en va directement après. Je vais redemander et j'ai le droit au même traitement. Espérance part dans le bureau avec le réceptionniste en refermant la porte... Il y a anguille sous roche. Nous n'arrivons pas à contacter Epiphane pour régler cette histoire et personne n'est décidé à nous en dire plus...
J'essaie de contacter Firmin, qui pour changer, n'est pas à Cotonou. Je ne sais pas si on le verra avant de partir à ce rythme là.
Bachirou : vu. On le contactera au besoin
Séraphine (maman de Nadia) : vue. Paquet délivré.
On va essayer de voir Epiphane aujourd'hui mais son portable est éteind. Pour qu'on nous explique au moins cette affaire. A cause de cette affaire, il n'y a pas une ambiance transcendante... Pour ma carte SIM, est-ce possible de contacter Orange pour en avoir une autre. Si elle a été bloquée, c'est que quelqu'un a donc essayée de l'utiliser. Il faut donc le code PUK.
Donnez-nous des nouvelles par SMS, apparement pour les appels, ça ne marche pas. On essaiera d'appeller de chez Gaspard si c'est possible.
Bisous bisous à tous.
DEMAIN DEPART AU VILLAGE AVEC EPIPHANE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire